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La psychologie, selon moi

Etre psychologue clinicienne permet selon moi l'accès à une connaissance concernant la manière de conceptualiser les structures de personnalité, un savoir sur la manière de s'y reconnaître et de s'en situer, une expérience régulièrement renouvelée de la rencontre avec l'humain, de se mettre en jeu dans cette rencontre sans pour autant s'y perdre.

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Les stages et les emplois que j'ai pu accomplir m'ont donné la possibilité de me rendre compte, au travers de l’éprouvé d'un terrain, que le métier de psychologue mène à réfléchir sur sa pratique, la mettre en lien avec les théories et s’interroger sur la justesse de celles-ci ainsi que sur leur pertinence. En bref, penser la clinique est le fil conducteur implicite du métier de psychologue. J'ai été conduite à penser la clinique, c’est-à-dire à effectuer des allers-retours entre les concepts théoriques et les observations et confronter les hypothèses avec la réalité.

Le but est de laisser la place à la parole. Il y a de la part du psychologue une prise en compte de l'être humain dans sa singularité et sa globalité, un intérêt pour les processus psychiques à l’oeuvre. Le patient est appréhendé dans un contexte bien précis : la relation interpersonnelle.

 

Je me réfère à la théorie psychanalytique. Ce choix découle d'une rencontre intellectuelle avec la théorie freudienne de l'inconscient et mon intérêt pour la théorie lacanienne autour de la structuration psychique du Sujet. Ce choix a joué un rôle dans la détermination de la prise en charge des patients. En effet, la théorie psychanalytique est fondée sur l'hypothèse de l'existence de l'inconscient. C'est donc dans le champ de la parole et dans une relation d'interlocution que le transfert peut s'effectuer et permet l’expression d’enjeux inconscients.

L'élaboration de la pratique de psychologue telle que je la conçois est de laisser une place à la parole et à l'écoute d'un sujet. 

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